L’utilisation de la force selon le processus de la Communication Non violente

Voici le texte de présentation, préparé par Mohamed Nasraddine,  de la thématique traitée lors de notre rencontre du 7 septembre 2006 chez notre amie Rachida.  

Lorsque nos besoins ne sont pas satisfaits nous avons tendance à recourir à l’utilisation de la force pour obtenir les résultats escomptés. Cela nous donne, dans la plus part des cas, accès à ce que nous voulions que l’autre fasse pour nous. Mais, malheureusement, nous nous éloignons de nos belles intentions.

Exemple : « J’étais (Marshall Rosenberg) un jour sérieusement dans le bureau d’un ami qui dirige un collège. Regardant par la fenêtre, il vit un grand frapper un petit. Il se précipita dans la cour, attrapa l’agresseur, lui donna une gifle et lui dit : « Je vais t’apprendre, moi, à frapper les petits ! » lorsqu’il revient, je lui fis remarquer :  » Je ne pense pas que tu aies appris à cet enfant ce que tu voulais. Je crains qu’au contraire il n’ait compris qu’il ne faut pas frapper plus petit que soi lorsque quelqu’un de plus grand –le directeur, par exemple,-se trouve dans les parages ! J’ai plutôt l’impression que tu l’as renforcé dans l’idée que le meilleur moyen d’obtenir ce que l’on veut de l’autre, c’est de le battre ».

Le recours à la force permet peut-être de gagner une bataille, en ceci que l’on obtient de l’enfant ce que l’on veut, mais, dans le même temps, il perpétue une norme sociale qui légitime l’usage de la violence pour résoudre les conflits.


Mais parfois les portes du dialogue sont fermées ou nous ne disposons pas du temps pour dialoguer au moment ou une vie est en danger alors l’utilisation de la force peut s’imposer.

Dans ce cas c’est quoi les mesures de sécurité à prendre en conséquence afin de ne pas être violent mais juste ?
Il faut savoir que dans le processus de Communication Non violente on distingue entre deux types de force : la force protectrice et la force répressive.
Force répressive : sont but principale c’est punir les autres à cause de leurs actes jugés comme méfaits. 
Notre jugement sur les personnes comme étant des méchants et mauvais nous met dans l’obligation (c’est notre devoir, il faut que nous agissons de la sorte, …) de les remettre dans le droit chemin.
L’utilisation de cette force répressive vise à :
1/ infliger suffisamment de douleur aux méchants pour qu’ils comprennent leurs erreurs
2/ les pousser à se repentir
3/ les changer (lire la suite)

1234

joie de vivre |
Evolution humaine énergitique |
Secrétaire-Chsct-Crns |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ma vision des choses!!!
| µTime
| Boîte à idées